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 Athanor des connaissances et du futur

"La Faculté du Cosmos, un site qui fonde les bases justes d'une nouvelle Vie pour l'Humanité". Ampéwi Nunpa

Fondation Ampéwi Numpa

Ecole des futurs dirigeants du monde

Cours 8

Imaginez la civilisation du futur

(Images sur le site original)

8.01 Le droit à l'existence des enfants de la terre

Entre mon premier voyage et le second, à 5 ans d'intervalle, le gouvernement australien a restitué aux 60.000 Aborigènes du territoire du Nord des terres d'une surface approximativement égale à celle de la France (pour un total d'environ 2.5 fois notre pays).

Il a fait de même dans les autres territoires, et il a bien fait, car en agissant ainsi il a lavé un Karma collectif extrêmement lourd. En effet en Australie, les Anglo-Saxons ont chassés les Aborigènes comme des animaux, parvenant ainsi à les amener au bord d'une extinction totale, qui en Tasmanie a été conduite à son terme final.

En 1987 encore, un fermier - sur les terres duquel j'étais allé - se vantait de leur distribuer des cadeaux déposés en pleine nature sur leurs pistes ; cadeaux parmi lesquels il plaçait des pots de confiture empoisonnés à la strychnine ! Un autre regrettait ouvertement que les Blancs ne soient plus autorisés à les tirer comme par le passé, car disait-il les Aborigènes sont "irrécupérables" et totalement incompréhensibles, pour tout dire des animaux.

N'oublions pas que la loi interdisant les mariages avec les Aborigènes n'a été abrogée en Australie qu'en 1975, si ma mémoire est fidèle.

En agissant ainsi le gouvernement australien a reconnu les fautes du passé et admis qu'une autre façon de vivre pouvait coexister avec celle des Anglo-Saxons dominants.

Mon ami François Giner, lui a consacré sa vie à la Fondation qu'il a créée pour aider les peuples Ngalabon et Murrango de la terre d'Arnheim, d'Australie du nord, conserver leur culture et sauver leur territoire, soutenez-le !

 

Par contre (j'ai oublié en quelle année faute d'archives) le gouvernement des USA a refusé aux Choctaws du sud-est d'émigrer en Amérique du Sud dans un pays qui était prêt à les accueillir et à leur donner des terres : toujours la même angoisse ancestrale des citadins face aux chasseurs, il faut que celle-ci s'efface devant la réalité !

Les cavaliers-archers nomades ont disparus d'Eurasie et d'Amérique, la suprématie technologique et militaire des Fils de Caïn est incontestée, mais le rejet méprisant des "Fils de la Terre" par les Citadins est presque toujours aussi fort !

Les Citadins - fils des civilisations II/A et II/B - doivent accepter la différence, car la sagesse est de rétablir la diversité de choix entre les différents mode de vie humains pour le maintien des valeurs qu'ils incarnent et pour la qualité de nos vies individuelles.

Nous devons donc nous élever avec force contre l'Uniformisation mondiale et obtenir des pays fondés sur la colonisation - les USA notamment - que la plus vaste étendue de terres possibles soit redistribuée aux tribus indigènes à l'exemple de l'Australie.

Nous devons obtenir que tous les traités avec les Indiens d'Amérique signés par les U.S.A soient enfin respectés. A l'exemple des Black Hills qui doivent impérativement être rendues aux Sioux.

Il va de soi aussi que doivent prendre également fin - à terme - l'assistance financière aux tribus et les interventions diverses dans leur cultures, quelles qu'en soient les raisons.

Il appartient aux tribus de leur côté de se diriger elles-mêmes - de prendre conscience des valeurs qu'elles incarnent - de s'assembler en groupe de pression mondial - et de cesser de singer les blancs. Elle auront aussi le devoir d'accueillir sélectivement (comme elles l'ont fait dans le passé) et de former les blancs qui désireraient s'initier à leur mode de vie.  

La liberté c'est, entre autre, de pouvoir choisir son mode de vie, et donc rétablir ce droit essentiel qui sera l'un des aspects fondamentaux de la civilisation que vous devez fonder.

8.02 Au secours !

J'ai lu sur le site officiel des nations amérindiennes Yana :
"Seul lors des pow-wow annuels notre famille se réunit à nouveau chaque été, mais notre coeur et notre âme ne trouveront la paix au paradis des chasseurs que lorsque les océans où coulent le sang de nos ancêtres rapprocheront nos terres entre elles. Mikinaak (Terre-mère) doit laisser aux hommes rouges debouts une terre propice où liberté, cultures,traditions et chasse se perpétuent sans contraintes. Un territoire en paix sans taxes, sans mesures restrictives gouvernementales. Une région sans usines où le temps est celui de la nature. Que demande notre peuple depuis des générations? seulement de vivre "
Tel est bien le problème !

Et pas seulement celui des nations amérindiennes: c'est celui de tous les hommes car les "maîtres du monde" (qui se croient grands mais qui sont en fait très petits) nous ont confisqué l'ensemble de la planète et le droit de vivre ainsi... libre et hors de leur contrôle. Je suis un chasseur, d'ailleurs j'ai été chasseur professionnel, et toute ma vie j'ai souhaité vivre ainsi que le dit ce texte, mais où ?

Nota: il n'y a plus un seul endroit ou aller ! Sauf peut-être au coeur de la partie Amazonienne de l'état d'Equateur où une vaste zone libre fait partie du territoire Shuar ; mais même dans ces conditions d'isolement ils ont trouvé le moyen d'implanter une mission, un supermarché et un lodge pour touristes ! première étape ; la suivante sera un Mac Donald et des champs d'OGM pour faire bouffer leurs vaches.

Il y a 9 ans les Thaïs étaient beaux, souriants et aimables. Aujourd'hui chez eux il y a des embouteillages avec des conducteurs stressés, et les Thaïs qui maintenant bouffent les saloperies industrielles ont tous grossi: bientôt la légendaire beauté de leurs femmes va disparaître pour le style des matrones américaines.

Au secours, ils nous rejoignent partout !

8.03 Un modèle de société étonnant 

LA SOCIÉTÉ DES INDIENS DES PLAINES D'AMÉRIQUE DU NORD

Tatanka Yotanka - "Sitting Bull"

Il y a de multiples possibilités d'imaginer l'organisation de votre futur en commençant par l'étude des exemples du passé. Voici un exemple a étudier en matière d'organisation de la société qui nous vient des Sioux, mais aussi d'autres tribus amérindiennes qui avaient une société de type étrange à nos yeux et que j'ai qualifiée comme étant une
Aristocratie-démocratique en pyramide

Je sais qu'un ouvrage américain a été écrit à ce sujet " The Indian's maconnery " mais je n'ai pas pu me le procurer. Toutefois j'ai quelques notions sur ce sujet ; de quoi s'agit-il ?

De son enfance à sa mort un Sioux appartenait toujours à une société "secrète", que l'on devrait plutôt nommer discrète : ce mot signifiant seulement que la participation à l'enseignement et aux célébrations de cette société était l'apanage exclusif de ses membres, (comme dans un Club anglais en quelque sorte). Ces sociétés groupaient les enfants ou les adolescents du même âge d'abord, puis les adultes de même niveau ; chacune avait ses rites particuliers et ses propres symboles, notamment vestimentaires, que chacun dans la tribu identifiait aisément.

Elles avaient plusieurs fonctions :

fonder une confrérie solidaire, notamment à la guerre,

donner un enseignement spirituel initiatique,

conférer le rang dans la hiérarchie sociale.

Ces sociétés étaient elles-mêmes hiérarchisées entre elles : comme les étages d'une pyramide à gradins, et de l'enfance à sa mort l'Indien gravissait les échelons de cette pyramide. Dans certaines tribus le sommet était composé de quatre hommes seulement, à qui le plus grand respect était conféré par tous.

A chaque niveau de cette pyramide les membres étaient égaux, mais ils ignoraient les rites et les enseignements des niveaux supérieurs, à plus fortes raisons ne pouvaient-ils y intervenir. Le passage au niveau supérieur provenait de ce que l'impétrant en faisait la demande, voire cherchait à y acheter sa place. Cette demande était acceptée ou refusée selon des critères fixés par la société sollicitée. L'admission était conditionnée par plusieurs facteurs dont l'acquisition des qualités de courage, de patience, de générosité et de fidélité, preuves de la sagesse du candidat ; mais aussi il faut bien le reconnaître par l'influence de la famille de l'impétrant.

Le fait d'appartenir à ces société ne conférait aucun avantage matériel, mais donnait aux individus une place précise dans la hiérarchie sociale, et un "poids" plus ou moins grand à leurs avis dans les conseils et rassemblements.
Ce système est à distinguer des honneurs gagnés à la chasse et surtout à la guerre : de retour d'expédition les guerriers contaient leurs exploits en public, exploits qui devaient être confirmés par des témoins impartiaux, malheur au hâbleurs ! Ces exploits leur valaient des distinctions honorifiques données par les anciens, occupant le sommet de la pyramide : plumes d'aigle et autres symboles.

Contrairement à une idée très répandue chez les blancs, le fait de tuer un ennemi n'était pas très important, de même pour les scalps obtenus (la coutume du scalp fut introduite par les Anglais : pour toucher les primes du gouvernement les tueurs d'Indiens devaient rapporter leurs têtes coupées ; le zèle de ces tueurs fit que ces fardeaux devenant trop encombrants, les têtes furent remplacées par les scalps) que certains guerriers, tels que les Apaches, jetaient après les avoir rapportés comme preuves. Ces honneurs obtenus, preuves de courage, pesaient dans l'avis d'admission au sein des sociétés secrètes, mais pas exclusivement car la primauté était accordée à la sagesse.

Voilà pour ce qui est du statut social, il n'en allait pas de même pour les décisions "politiques": là, en tout cas chez les tribus de type Sioux, la démocratie absolue était la règle.
En effet, les décisions impliquant des conséquences collectives, comme celle de faire ou non la guerre, devaient faire l'unanimité, et jamais une majorité n'imposait son choix à la minorité. Dans ce cas précis par exemple, une partie des guerriers, partisans de se battre, faisaient la guerre ; tandis que les pacifistes ne la faisaient pas, et sans que ceci entraîne pour eux un rejet par les premiers : le choix individuel étant toujours respecté.

Avant que les blancs, totalement amoraux ne viennent, le système fonctionnait très bien ; mais évidemment l'inconvénient majeur de cette "Aristrocratie-démocratique" qui respectait totalement les choix des individus fut - face aux Européens sans scrupules - de se montrer totalement inadaptée aux besoins de décisions rapides et unanimes. Certaines tribus comprenant la faille du système avaient instauré des "chefs de guerre": dictateurs aux décisions incontestées pendant la durée de la guerre, mais chose originale, ceux-ci la guerre terminée, étaient jugés collectivement notamment sur le fait d'avoir, ou non, sût protéger la vie de leurs guerriers.

Un chef de guerre victorieux au prix de trop lourdes pertes - ayant recherché la gloire pour lui-même sans se préoccuper suffisamment de la vie de ses hommes - pouvant se voir , dans ce cas, chassé hors de la tribu : condamné à l'exil.

Nous pourrions puiser une excellente inspiration dans ce modèle de société, au moins sur trois choses :

La façon de fixer le statut social.

Le respect des droits de la minorité.

Le fait de juger systématiquement les dirigeants au terme de leur mandat.  

Pour comprendre cette culture je vous suggère hautement de lire ce texte :

LE SILENCE DANS L'ÉDUCATION ET DANS LA FORMATION SPIRITUELLE DE LA PERSONNE CHEZ LES INDIENS D'AMÉRIQUE DU NORD de Pascal GALVANI

Communication au Groupe de Recherche en Anthropologie Poétique des Pratiques Educatives - Université ParisVIII

http://www.barbier-rd.nom.fr/PGalvaniSilenceAmerindien.html

Dont voici un bref extrait:

" La répugnance envers l'utilisation de la contrainte et des punitions est un point commun à toute les nations indiennes. Les adultes qui ont la faiblesse de s'y livrer sont méprisés ou pris en pitié. Les punitions "tordent l'esprit des enfants". Lors de l'expédition de 1804 Lewis s'étonnait du fait que les Shoshones ne corrigeaient jamais leurs enfants. "Ils en donnent pour raison que fouetter un garçon le rend timide et brise son courage, et qu'il ne retrouve jamais son indépendance d'esprit." (.i.LEWIS & CLARK;, 1993, p.359). Ces moyens de contrôle peuvent sembler bien faibles à un occidental , et bon nombre de commentateurs contemporains ne voient chez les Indiens qu'une éducation de laisser-faire où chacun agit sans frein à son désir. C'est un contresens énorme. Si les contes et les histoires édifiantes suffisent à donner aux enfants une excellente éducation sans avoir recours aux contraintes ni aux punitions, c'est parce que les comportements de générosité, de courage, de droiture et de bonté sont constamment loués et récompensés, alors que sont systématiquement tournés en ridicule et méprisés tout ceux qui se comportent de mauvaise manière. La pression sociale et l'importance de l'honneur sont des contraintes très fortes. "
 
Nota: "Aristocratie - démocratique en pyramide"
Voilà un terme vraiment incongru - bizarre et à la limite impropre - pour définir ce type de société ! Hélas rien ne permet - dans notre langue - de spécifier mieux de quoi il peut s'agir.

En effet, d'une part la démocratie c'est étymologiquement "le pouvoir du peuple", ce qui est vrai dans ce modèle, mais uniquement pour les décisions d'importance collective capitale, avec - de plus - deux restrictions énormes :

1) celle qui faisait qu'aucune minorité n'était obligée de suivre la décision de la majorité,

2) celle qui faisait que - pratiquement - le respect accordé par tous aux hommes reconnus occupant le sommet de la pyramide donnait aux avis de ceux-ci un "poids" considérable dans les conseils qui étaient ouverts à tous : un contestataire se devant de présenter de forts arguments, étayés par une vision sage, pour avoir une chance d'être écouté et suivi

Tandis que d'autre part l'Aristocratie c'est étymologiquement "le pouvoir des meilleurs", or l'Aristocratie des tribus amérindienne des plaines du Nord ne détenait aucun pouvoir matériel - celui-ci étant d'essence entièrement spirituelle - à l'exception d'un seul avantage : le statut social, lequel était déterminant dans une société considérant les possessions matérielles avec mépris, étant donné que celles -ci constituent un obstacle majeur à l'acquisition de la sagesse et à un mode de vie libre.

Dans notre mode de pensée étriqué - et totalement conditionné par la propagande des tenants du modèle politique né de la Révolution Française - il nous est difficile d'admettre qu'il y a seulement un peu plus de deux siècles les nations (au sens du nationalisme) - cette invention démoniaque puisque responsable de la perte de liberté qui constitue la règle actuelle universelle, ainsi que des guerres d'extermination - n'existaient pas, pas plus que les passeports, (la liberté de circuler étant totale) , pas plus que les guerres au sens moderne du terme, pas plus que les distinctions politiques qui nous sont aujourd'hui si familières que nous pensons désormais - à tort - qu'il n'y a pas d'autre forme d'organisation sociale possible que celles que l'on nous serine en permanence ; tout le monde - ou presque - adhérant en effet à l'idée que la démocratie est un mal nécessaire dans la mesure où les autres modes de gouvernement seraient pires.

Nous avons oublié ce qu'étaient l'aristocratie et la monarchie dans leurs fondements ; de même que nous avons perdu de vue que ce sont essentiellement les Bourbons qui ont dénaturé ces principes fondamentaux en France. Nous devons rappeler que l'aristocratie n'a jamais été purement et seulement héréditaire à l'origine, et qu'en abandonnant ses principes de cooptation des meilleurs parmi les gens du peuple elle a signé sa propre condamnation à disparaître ; la cause unique de cette dégradation étant - comme en Inde, comme toujours et partout - l'abandon des règles spirituelles de comportement.

Il a existé une aristocratie de type européen chez les Nord-Amérindiens, il s'agit des Natchez du sud-est, descendants - en déclin - des constructeurs de temples-tumulus (les Cahokiens).

 

Cahokia

Joyau de la civilisation amérindienne du Mississipi

comptait 30000 habitants à son apogée vers l'an 1200.

Chez ceux-ci les aristocrates se nommaient eux-mêmes "les Soleils", et désignaient - entre eux - les gens du peuple par le terme péjoratif de "puants"; toutefois ces "puants" avaient une fonction sociale de la plus haute importance car c'est de leurs rangs que sortaient - exclusivement - les époux ou les épouses des nobles, des "Soleils" ; et aucun aristocrate - fût-ce "le Grand Soleil", c'est à dire le Monarque, ne pouvait se dispenser de choisir son compagnon, ou sa compagne, au sein de l'ordre le plus bas de la société, de sorte que tout aristocrate avait forcément son père, ou sa mère, issu du peuple.

Dans le même ordre d'idée, la noblesse - héréditaire - en Thaïlande se perd d'un degré à chaque génération de sorte qu'au terme de 7 générations au plus (pour les princes de sang royal) la noblesse est perdue sauf réacquisition par le mérite.

8.04 Un second modèle de société durable

Les aborigènes d'Australie

En 40.000 ans leurs sociétés n'ont jamais connu la guerre, car ces peuples sans écriture ont inventé une structure sociale très complexe rendant ce phénomène impossible ; celle-ci étant - en simplifiant à l'extrême - liée au devoir pour chacun d'appartenir à une "terre" qu'il doit servir à des instants et lieux précis et ne jamais abandonner, et aussi de ne pouvoir contracter mariage qu'avec des partenaires d'un clan donné liés eux aussi à une terre donnée, ces obligations étant nées des ancêtres du "temps du rêve" Niyunghyunggi.
Niyunghyunggi en Ngkalabon

Dreamtime en Anglais :

Le Niyunghyunggi n'est pas une seconde dimension du réel qui s'apparenterait au rêve, contrairement à ce que laisse quelques fois penser la traduction littérale du terme créole " Dreamtime ", internationalement repris. Il s'agit du temps des origines, celui des Ancêtres mythiques, et qui ont constitué par leurs déambulation sur les Terres à la fois leur paysage, les minéraux, la faune, la flore, et les hommes, dont l'ensemble forme une seule entité.

Le Niyunghyunggi, ce sont les histoires de ce temps et les lois qui en découlent. Les Aborigènes se conçoivent comme les descendants directs de ces Ancêtres et, pour cette raison ils ont pour rôle perpétuer leur histoire. C'est pourquoi le Nyunghyunggi n'est ni passé, ni présent - termes qui n'ont d'ailleurs pas le même sens pour les Aborigènes que pour nous - mais les deux à la fois.

Si vous désirez mieux comprendre demandez à François qui est Ngalabon lui-même.

 

8.05 Quelles bases politiques pour la civilisation du futur ?

ou le sujet le plus épineux qui soit !

Je ne prétend pas que les modèles ci-dessus soient à copier mais j'ai voulu vous signifier qu'il existe de nombreux modèles d'organisation sociale autres que celui qui vous est actuellement imposé, et aussi qu'à mon sens la démocratie telle qu'elle est conçue actuellement est à rejeter.

A ce sujet méditons cette petit phrase d'un de mes lecteurs encore inconnu du public

" Qui prône ou revendique la qualité de "démocrate", est, consciemment ou non, au pire un menteur, au minimum un irréfléchi ; car entre la "démocratie", et ses diverses applications politiques et autres, et sa présentation laudative, il y a une distance ..... infinie. " EG

Je ne prétend pas non plus que trouver une solution alternative à la "démocratie" actuelle sera facile, j'ignore même si c'est faisable, mais il n'est pas interdit d'y réfléchir.

La démocratie telle qu'elle est conçue actuellement est - selon moi - à rejeter comme solution de gestion pour les grandes mégalopoles et les grands états actuels.

«L'avis de la majorité est l'expression de l'incompétence» (René Guénon).

Nota : il n'en serait pas de même pour de petites communautés fondées par des humains vibrant sur la même longueur d'onde.

 

Elle n'est pas la solution pour les grandes collectivités humaines

car elle est fondée sur 3 fameux postulats, qui hélas sont faux,

et quasiment sataniques de perversité :

 

L'égalité :

c'est un postulat évidemment faux pour les capacités physiques (telles que force, endurance et agilité), mais c'est tout aussi évident en ce qui concerne :

1° les capacités intellectuelles,

2° les capacités imaginatives,

3° les capacités morales,

4° les capacités de synthèse,

5° les capacités spirituelles,

6° les capacités créatrices de valeurs,

7° les capacités de jugement,

8° les capacités d'intuition et de communication avec l'invisible qui font appel à des facultés mal connues.

car tout simplement, et indépendamment de toutes les formes d'éducation possibles, les humains naissent inégaux en tout !

C'est la loi de la Vie qui crée la diversité.

Tous les scientifiques, tous les experts en intelligence, et tous les éducateurs le savent, mais ils n'osent pas le dire en raison de la crainte de violer le dogme du "nous sommes égaux".

Non seulement nous ne sommes pas égaux, mais - de plus - nous sommes inégaux dans des proportions considérables ! Et pour tout dire incalculables car ces différences sont d'ordre qualitatif et non seulement quantitatif. Que cela plaise ou non à entendre n'est pas la question: c'est un fait irréfutable.

Or à cause de ce premier dogme satanique de l'égalité, les sujets exceptionnellement doués qui devraient précisément diriger la société dans son propre intérêt - car ils sont le "sel de la terre" c'est à dire une source généreuse et permanente de créativité - sont handicapés d'emblée par une société qui ne les comprend pas, qui ne les éduque pas, qui les jalouse, et qui les rejette car ils font peur. C'est un tort d'en avoir peur car les surdoués sont invariablement bons, ce qui ne signifie pas "gentils", entendons nous bien.
 

La liberté :

c'est un postulat faux, car la seule liberté à laquelle l'homme puisse accéder et celle de se libérer de ses instincts animaux et égotique basiques provenant eux-mêmes de l'identification première au corps et à ses possessions : ce sont nos attachements.

Or aucune liberté n'est acquise à la naissance, l'acquérir - pour ne plus dépendre de ces attachements qui nous rendent esclaves - demande au contraire, outre un don inné, des efforts personnels intenses et, de préférence, une éducation appropriée à l'aide de maîtres compétents. Voici ce que signifie être libre ou libéré.

Or à cause de ce second dogme satanique de la liberté, les hommes - faute d'éducation appropriée - s'abandonnent sans aucun frein à leurs instincts basiques que sont: la jalousie, l'envie, l'esprit de possession, la cupidité, le mépris d'autrui, l'agressivité, la colère, et donc à la violence qui résulte de la frustration desdits instincts. Du fait de cette jalousie sans limite "il faut couper toutes les tête qui dépassent" et grâce à cette brillante politique l'humanité n'a plus de tête.
Ce dont beaucoup de pays ne se sont pas privés au sens littéral.

 

La fraternité :

c'est aussi un postulat faux, car la fraternité véritable, comme l'amitié, comme l'amour, ne peuvent survenir qu'entre deux êtres qui vibrent ou jouent à l'unisson ; ce qui ne peut être réellement atteint que par les personnes généreuses, ou mieux: ayant, au préalable, acquis la liberté spirituelle car seule celle-ci procure la capacité de voir l'autre, de résonner avec lui à l'unisson dans un élan spontané, ce qui fait que cette fameuse fraternité est actuellement un fantôme.

Or à cause de ce troisième dogme satanique de la fraternité hypocrite les dirigeants du monde exploitent honteusement les "bons sentiments" et les aspirations des gens faibles, qui sont légion.
 

Il est évident que de telles bases sont plus qu'erronées: elles sont à proprement parler sataniques, car "elles mettent le fond de la poubelle sur le dessus du panier", font que la démocratie n'est qu'un leurre et permettent à la plupart de ses dirigeants - qui n'ont aucune capacité exceptionnelle hormis celle de se faire élire ôô ! - d'être au service d'eux-mêmes avant tout, et non pas essentiellement au service d'autrui, ce pour quoi ils sont élus en principe. N'oublions pas que ceux qui se font élire doivent être très hypocrites, des menteurs professionnels s'ils veulent être élus.

Du reste, quand bien même ils désireraient le bien des humains, ils ne pourraient ni l'exprimer, ni le concrétiser, en raison du simple fait qu'ils ne peuvent pas, par principe, déplaire à la masse des électeurs. Et surtout de ceux qui les financent... ceux qui les manipulent (peuples et politiciens) à passer leurs lois, ceux qui mènent réellement !!!

Isn't it ?
Comme par ailleurs il est impossible de fonder le moindre espoir rationnel dans les églises , il nous reste donc à trouver nous-mêmes la solution.
 
Le challenge de cette réflexion difficile est :
comment déceler les enfants doués ?

comment former des maîtres et des programmes qui leur soient spécifiquement destinés ?

comment faire concrètement en sorte que ces enfants ne développent pas un sentiment de supériorité ?

comment s'assurer concrètement de leur acquisition du détachement, qui seul peut les autoriser à exercer des responsabilités de haut niveau ?

comment coopter concrètement ces enfants, une fois formés, pour leur donner les postes de responsabilité qu'ils doivent occuper dans l'intérêt général ? et qui les désignera ?

donc, comment mettre en place concrètement une structure démocratique horizontale associée à une structure aristocratique verticale ?

comment mettre en place concrètement les verrous de sécurité nécessaires pour éviter que par le phénomène du népotisme, les enfants de ces enfants ne créent une oligarchie héréditaire qui, abandonnant les principes de nature spirituelle de ses origines, tendra à se transformer en tyrannie oppressante comme ce fut autrefois le cas en Inde ?

Comment enfin trouver les personnes suffisamment évoluées aujourd'hui pour concevoir et appliquer une telle chose?

Nota : soit dit incidemment, et bien que je ne m'en sois pas inspiré, c'est ce que les Ummites disent avoir appliqué sur leur planète, pour sortir définitivement de déboires identiques aux nôtres. 

Vous êtes partant pour ce risque ?  

 

L'action de ces nouveaux dirigeants

devra aussi s'inspirer de certains principes incontournables, ceux exprimés à la page suivante

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Synthèse sur le challenge actuel et ses solutions

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 Updated October 16, 2003

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