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Les dimensions supérieures de l'humain

 

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Le regard juste qui est le fruit d'une expérience directe.
 Dimension 4

4.02 Les dimensions supérieures de l'humain.

 Laurent Antonini

Connaissances intérieures et spiritualité.

Synthèse en guise d'introduction.

Notre vision matérielle est insuffissante.

Le Pouvoir mystérieux.

L'Erreur des églises.

Qu'est-ce que la Tradition ?

Pourquoi nous devons croire en la Vérité de la tradition.

Tout le monde peut adhérer a un Sens de la Vie juste.

En quoi au minimum pouvons-nous être sûrs de croire,

et quelles sont les conséquences pratiques qui en découlent ?

Synthèse en guise d'Introduction
Toute système de pensée, ou de comportement, qui ne tient pas compte du caractère illusoire de l'égo et de nos sens, ainsi que de la loi d'impermanence du monde matériel est erroné, et conduit inévitablement - du fait de nos attachements aux choses et aux êtres - à la souffrance qui enfonce l'être toujours plus profondément au cœur de son ignorance...

 

Peinture de Siudmak

ignorance qui - si l'on ne parvient pas à la dominer par le courage et la sagesse - conduit d'elle-même vers toujours plus d'erreurs, et ce jusqu'à l'anéantissement… ce qui est le cas imminent des humains actuels.

 

A l'opposé sont les âmes qui aspirent aux dimensions supérieures, celles de certains mystiques ou yogis, qui suivent le chemin ascendant inverse et de ce fait se croient sur la voie idéale.

Ils ne le sont pas parfaitement non plus :

car quand bien même à force de vertu, accéderaient-il aux mondes des dieux ou dévas et obtiendraient-ils ainsi de jouir de leur statut, qu'ils leur faudraient tout de même, tôt ou tard - leurs mérites épuisés sous l'influence de l'égo - se réincarner sur terre, ou sur un plan vibratoire analogue, et vivre à nouveau des tribulations sans fin...
 

Telle est la loi du tao

 
Mais au contraire de ces deux directions, la disparition totale du moi personnel, une fois obtenue, conduit pour toujours à la dimension ultime qui est Conscience infinie et Félicité intense du Soi,

Comme l'enseigne, notamment, l'Hindouisme.

 
Décrire ceci est impossible car toute façon l'exprimer laisse supposer que la conscience ou quelque chose " s'élève " ou "accède" ou " franchit un seuil " ; cela n'est pas ça.

Nous sommes déjà, et depuis toujours, la Conscience Absolue, Elle est nous mais voilée sous l'illusion.

Quand l'égo disparaît Elle " n'apparaît " pas, mais tout simplement EST, ou plutôt puis-je dire se voit Elle-même. 

 

Je sais aussi, d'expérience personnelle, qu'il arrive que l'égo puisse s'effacer entièrement mais à titre temporaire, ce qui ouvre néanmoins la porte à la Conscience absolue de la dimension ultime, expérience merveilleuse et indescriptible mais pour un temps seulement. 

Dans ce cas en raison du fait que la Vie Elle-même tend à vivre à travers nous ses expériences, elle appelle nécessairement le retour de l'égo. Ego qui, s'il n'est pas entièrement dissous, réapparaît et nous ramène ainsi au coeur de l'hologramme.  

 

"La Bhagavad Gità telle qu'elle est" 

" Même si notre ego déteste l’admettre, les moments où nous connaissons le plus

grand bonheur, ce qui sous-entend la paix la plus profonde, sont les moments

où nous cessons de vouloir, de désirer, les moments où, pour une raison ou

une autre, et peu importe laquelle, nous ne voulons absolument rien, ni du

monde ni d’aucun être. "

Andrew Cohen. La promesse de perfection. Editions A.L.T.E.S.S.

«Le bonheur ne consiste pas à acquérir et à jouir, mais à ne rien désirer.

Il consiste à être libre» Épictète.

«Avoir écarté la notion «Je suis», c'est la suprême joie ! » Udâna.  

NOTRE VISION MATÉRIELLE EST INSUFFISANTE.

L'homme ne croit que ce qu'il voit. Pauvre sens de la vision du reste ! limité à une gamme très étroite de longueurs d'ondes : nos yeux, en effet, ne voient ni l'infrarouge, ni l'ultraviolet, ni les rayons X, ni les radiations cosmiques. Qu'importe ! l'homme du commun ne croit que ce qu'il voit, et comme il ne peut rien voir ou presque, il ne croit en presque rien, évidemment ! 
Vous croyez, je présume, à l'existence de l'air que vous ne voyez pas, n'est-ce pas ?

Saviez vous que les hommes n'y ont pas toujours cru ?

En effet, il y eut un temps ou presque personne ne croyait à l'existence de l'air. Les hommes n'ignoraient évidemment pas qu'ils respiraient et ils pensaient que le vent était le souffle des dieux. Mais l'idée de l'air en tant que substance statique, matérielle bien qu'invisible leur échappait.

" La première expérience sur l'air que nous connaissions fut pratiquée vers 450 avant Jésus Christ par un physicien du nom d'Empédocle" - "Empédocle procéda à son expérience à l'aide d'un ustensile utilisé comme louche depuis des siècles : la clepsydre, ou "voleuse d'eau". C'était une sphère de cuivre avec un col et une base perforée. On la remplissait en la plongeant dans l'eau. Si on l'en retirait sans boucher le col, l'eau s'échappait par les trous comme d'une pomme d'arrosoir. Mais si on fermait le col avec le pouce, l'eau restait enfermée dans la sphère. De même, si l'on essayait de la remplir le col bouché on n'y parvenait pas. Quelque substance matérielle devait empêcher l'eau d'entrer. Or cette substance on ne la voyait pas. Que pouvait elle être ? Empédocle en conclut qu'il devait s'agir de l'air. Une chose qu'on ne voyait pas était capable d'exercer une pression et empêchait de remplir la sphère d'eau si l'on avait la sottise de garder son pouce sur l'ouverture du col. Empédocle venait de découvrir l'invisible. L'air pensa t-il est une matière mais si finement divisée qu'on ne peut la voir. "
"Cosmos" de Carl Sagan. 
 
Pour pouvoir progresser débarrassez vous d'abord de ce préjugé selon lequel vos sens et votre intellect peuvent tout connaître,

et que ce qui serait inconnaissable par ces moyens ne peut exister.

 

Vous n'avez pas cru ce que vous venez de lire ?

et bien, prenez conscience du caractère illusoire de vos perceptions.

Que voyez vous sur cette image

Une jeune et jolie femme ?

ou

une femme vieille et laide ?

Les deux y sont mais il vous sera difficile de les voir ensemble car d'emblée votre cerveau aura fait un choix, et sans cette indication vous n'en verriez qu'une.

LE POUVOIR MYSTÉRIEUX.

Tout comme pour l'air, les hommes ont constaté depuis longtemps l'existence d'un Pouvoir invisible à ses effets, qu'ils ont nommé de mille et un noms différents selon leur culture, mais qu'ils définissent toujours de la même manière sur toute la terre et indépendamment du temps et du lieu, dans toutes les traditions.

 

Les sioux l'appellent " Wakan Tanka "

 

L'univers de l'indien d'Amérique - Flammarion - Image musicale.

 

Wakan est un mot Lakota (le Lakota est la langue des Sioux, qui se nomment eux-mêmes Dakotas) qui n'a pas de véritable équivalent en Français ; ce mot signifie sacré ou mystérieux, certes, mais ce concept est insuffisant car il recouvre aussi la notion d'énergie vivante et consciente : le Pouvoir présent en toutes choses, qui est au delà de toute définition. Tanka signifie grand. Wakan Tanka peut donc se traduire approximativement par "Grand Pouvoir Sacré" ou "Grand-Esprit", mais ses traductions sont plus faibles que le terme Lakota.

 

Joseph Epes Brown en donne la définition suivante :

" qui est Dieu non pas seulement en tant que Créateur et Seigneur, mais aussi en tant qu'Essence impersonnelle. Il est Dieu non seulement comme pur principe, mais aussi comme Manifestation. "  
1) Dieu comme tel et en Lui-même.

2) Dieu en tant que Manifestation cosmique.

3) Dieu en tant que reflet de Lui-même dans cette Manifestation, c'est à dire en tant qu'empreinte divine dans le créé. "

Ils établissent nettement la distinction entre Wakan Tanka Tunkashila (grand-père) qui est Wakan Tanka en tant que celui-ci est au-delà de toute manifestation, et même au-delà de toute qualité ou détermination quelle qu'elle soit ; et Ate (Père) par contre qui est Dieu en "acte" : le Créateur, le Nourrisseur ou conservateur et le Destructeur. "

"Les Rites secrets des Indiens Sioux" de Héhaka Sapa.

 

Les Sioux tout en sachant de Wakan Tanka qu'il est Un, distinguent donc ses 3 aspects principaux :

1) Son aspect personnel, c'est à dire la Conscience Absolue au delà de toute détermination qui - quand Elle devient " Dieu en acte " - est à la fois le Créateur, le Mainteneur et le Destructeur de l'Univers, et de tous les êtres et choses que celui-ci contient.

2) Son aspect impersonnel, c'est à dire l'Énergie qui est à la fois l'origine et la substance de la Manifestation Cosmique.

3) Son aspect localisé, c'est à dire l'Ame qui est la Conscience et la Vie présente en l'homme, mais aussi en toutes choses : minérales, végétales ou animales. Présente fut-ce dans un grain de sable ou une simple fourmi.

 

Quand l'Indien contemple la Manifestation Cosmique - que ce soit une étoile ou un brin d'herbe - il contemple Dieu Lui-même. Il en est de même de sa relation avec les plantes ou les animaux, pour cette même raison : tout est Dieu, et c'est pourquoi il ne construit pas de temple et considère que tout doit être préservé dans sa nature originelle.

Ce Pouvoir communique directement et clairement avec tous les hommes qui savent l'écouter - toutes les initiations chamaniques visent ce but - c'est pourquoi l'Indien n'a pas besoin d'intermédiaires tels que les prêtres.

 

Les Hindous l'appellent " Vishnu " ou " Krishna " 

 "La Bhagavad Gità telle qu'elle est"

 

La fertile imagination Hindoue, et surtout le fait que les Aryas * après leur conquête de l'Inde, vers le milieu du II ème millénaire avant J-C, aient intégré dans leur religion les croyances polythéistes des indigènes Noirs, rend difficile pour l'Occidental la compréhension de celles-ci. En effet la vision Occidentale populaire de l'Hindouisme est celle d'une incroyable diversité de divinités, or ceci n'est qu'une apparence trompeuse, car lorsque l'on se réfère à la source Arya : c'est à dire les Védas, l'on s'aperçoit aisément que ces textes sacrés exposent exactement la même définition que les Sioux, tout en connaissant que ce Pouvoir est essentiellement Un.  

Les Védas établissent la même distinction entre ses différents aspects :  

1) Bhagavàn : est l'aspect personnel de la Personne Suprême ou Dieu en lui-même, qui quand il devient " Dieu en acte " s'appelle Maha-Vischnou. L'Univers manifesté ou "Vyakta" émane de son corps qui à la fin du cycle retournera en lui et redeviendra donc Non-manifesté: " Avyakta "; "Dieu en acte" qui a lui-même 3 aspects, devient selon ceux-ci : Brahma : le Créateur, Vishnu : le Conservateur, Civa : le Destructeur.

2) Brahman ou Param Brahman : est l'aspect impersonnel de Dieu c'est à dire l'Énergie qui est à la fois l'origine et la substance de la Manifestation Cosmique

3) Paramahatma : l'âme individuelle, définie ainsi par le Swami Prabhupàda : "infime parcelle d'énergie, partie intégrante de Dieu, l'âme est l'être en soi ; elle est différente du corps dont elle habite le cœur, et y constitue l'origine de la conscience. Comme Dieu, comme l'Être suprême, l'âme a une individualité propre, et sa forme est toute d'éternité de connaissance et de félicité. Elle demeure cependant toujours distincte de Dieu, et ne l'égale jamais, car si elle en possède les attributs, c'est en infime quantité seulement. Elle constitue l'énergie marginale de Dieu, car elle peut pencher soit vers l'énergie matérielle, soit vers l'énergie spirituelle."

 

Je rappelle que les Aryas étaient des nomades - comme les Sioux - et possédaient déjà les Védas avant leur sédentarisation en Inde ; c'est du moins ce qu'affirment les Maîtres Hindous eux-mêmes, contrairement à ce que certains historiens Européens disent.

Les Chinois le nomment " Tao "

Et ne le définissent pas, mais l'analyse de ce concept montre qu'il recouvre la même chose : une "Conscience -Vie -Énergie", antérieure à tout, qui est la cause de toutes les causes, qui est présente en tout, qui est active en tout.

Lao Tseu n'est pas le fondateur du Taoïsme, mais il est considéré comme le Maître le plus profond de ce courant de pensée, c'est pourquoi nous allons y faire souvent référence.  

Voici en résumé, ce qu'en dit son traducteur Richard Wilheim :

" Le Taoïsme n'est rien d'autre que la religion populaire animiste de l'ancienne Chine, transposée en système et mêlée à des doctrines Hindoues ".

Et de Lao Tseu :

" Il considère que le fondement de la connaissance est chaque fois un principe général, mais présent aussi dans l'individu lui-même et que tout principe emprunté à l'expérience extérieure sera avec le temps contredit et tombera en désuétude car avec le progrès humain la connaissance du monde change aussi. "

" Ce qui par contre, est connu à partir de l'expérience vécue au centre de soi (à partir de la lumière intérieure) cela reste irréfutable, à condition d'être perçu d'une manière réellement pure et juste."

" Ce moi individuel n'est le siège que de l'illusion et du danger "

" Pour parvenir du moi empirique au moi supra individuel, il faut faire abstraction de tout ce qui est accidentel, particulier. " " La vie tire son origine de l'action de l'Esprit "

 

Lao Tseu vous a légué le Tao Te King

afin qu'exista un point d'appui pour remettre le monde en ordre

quand les circonstances prendraient de nouveau une tournure favorable

 

Lao Tseu définit lui-même "avec peine" ce qu'est le Tao (traduit par Voie dans ce texte) dans le verset XXV du Tao Te King :
Il est une chose parfaite, sans réserve.

Avant que le Ciel et la Terre ne fussent, la voilà déjà,

silencieuse et seule, ô combien.

Elle se tient seule, immuable.

Elle se meut en cercle sans se mettre en péril.

Nommons-la, si vous voulez, la Mère du monde.

Je ne sais pas son nom.

Je l'appelle la VOIE.

Ayant bien de la peine à lui donner un nom,

je la dénomme Grande.

Grand, cela veut dire toujours en mouvement.

Toujours en mouvement, cela veut dire éloigné.

Éloigné, cela veut dire faisant retour.

Ainsi la VOIE est grande, le Ciel est grand, la terre est grande;

et l'Homme aussi est grand.

Dans l'espace, il y a quatre grands,

et l'Homme en fait partie.

L'Homme se règle sur la Terre.

La Terre se règle sur le Ciel.

Le Ciel se règle sur la VOIE.

La VOIE se règle sur elle-même

 

 

Les concepts Sioux et Hindous sont identiques, et les similitudes entre ces deux religions ne s'arrêtent pas à cela : leurs pensées et les symboles qui les expriment sont les mêmes et ne différent que sur des détails, il est donc facile d'établir leurs similitudes.

Par contre le contenu du Taoïsme est si subtil que seule une analyse approfondie et détaillée (de l'importance d'un petit livre) permettrait de mettre finement en exergue les similitudes avec les concepts Sioux et Hindous.

En effet le concept de Tao parait très différent car les Chinois ne le personnalisent pas, mais il est en fait la même chose que Wakan Tanka Tunkashila et Ate réunis, dans la mesure où il ressort clairement de l'étude du Tao Te King - et des autres textes Taoïstes - que le Tao est la " Conscience - la Vie - l'Énergie", et aussi qu'il est à la fois :

L'origine du monde et des êtres ; ce qui est explicite.

L'énergie et la substance du monde et des êtres ; ce qui est implicite.

La Vie et la Conscience en chaque être et chaque chose

Ce qui résulte du fait que le Tao est considéré comme le principe actif qui transforme de l'intérieur constamment tout être et toute chose.

 

Dans le concept de Tao il y a deux idées fondamentalement ignorées de l'Occident :

Le Monde a été créé au moyen - et, est perpétuellement transformé - par l'action de deux énergies de polarité opposée : le Yang et le Yin.

Ces énergies évoluent elles-mêmes et tendent à se remplacer l'une l'autre dans chaque être, chaque chose, et chaque situation, selon des rythmes cycliques ; de telle sorte que toute chose tend spontanément - avec la durée - à se dégrader ou à s'améliorer pour devenir son contraire.

 

Le Taoïsme :

http://www.crystalinks.com/taoism.html

http://www.clas.ufl.edu/users/gthursby/taoism/

Le Tao Te King : http://www.clas.ufl.edu/users/gthursby/taoism/ttc-list.htm

 

Comment les hommes ont-ils eu accès à cette connaissance du Grand Pouvoir ?

Enfin beaucoup d'autres peuples ont le même concept qui porte à chaque fois, bien sur, un nom différent. Il ne m'a pas paru utile d'en faire une analyse exhaustive, mais le concept de Pouvoir : "Cause de toutes les causes" - "Énergie et substance de toutes choses" - "Conscience et Vie présentes en toutes choses", revient constamment. Comment les anciens sages ont-ils eu accès à cette connaissance ?

Le Saint homme Sioux Héhaka Sapa a défini un jour cette acquisition de la connaissance dans ces termes :  

" Je suis aveugle et je ne vois pas les choses de ce monde ; mais quand la Lumière vient d'En Haut, elle illumine mon cœur et je peux voir, car l'œil de mon cœur (Chante Ishta) voit toute chose. Le cœur est le sanctuaire au centre duquel se trouve un petit espace où habite le Grand -Esprit, et ceci est l'œil (Ishta) du Grand-Esprit par lequel il voit toute chose, et par lequel nous le voyons. Lorsque le cœur n'est pas pur, le Grand-Esprit ne peut être vu, et si vous deviez mourir dans cette ignorance, vôtre âme ne pourra pas retourner immédiatement auprès de Lui, mais devra être purifiée par des pérégrinations à travers le monde. * Pour connaître le Centre du cœur où réside le Grand-Esprit, vous devez être purs et bons et vivre selon la manière que le Grand-Esprit nous a enseigné . L'homme qui, de cette manière est pur, contient l'Univers dans la poche de son cœur (Chante Ognaka). "

Introduction par Héhaka Sapa dans "Les rites secrets des Indiens Sioux" chez Payot.

 

* Ce texte d'Héhaka Sapa démontre incidemment que les Indiens Traditionalistes croient en la réincarnation, contrairement à ce que certains Indiens modernes eux-mêmes dénient.

 

Le cœur est donc le sanctuaire de l'âme ce que confirme Krishna dans la Bhagavad-Gità au septième chapitre, verset 21 :
" J'habite le cœur de chacun en tant qu'Ame suprême. "

 

L'ERREUR DES ÉGLISES

 

Par ailleurs ce "Pouvoir" n'est pas exactement la même chose que le concept de Dieu dans votre héritage biblique : Jéhovah - Yahvé pour les Juifs, Dieu pour les Chrétiens, Allah pour les Musulmans, qui est lui, nettement plus simple à comprendre. 

Un Dieu qui vient se promener parmi vous, qui vous parle comme un homme ordinaire, qui transforme de l'eau en vin (Nouveau Testament), qui parle à Abraham, qui grave en personne la pierre des dix commandements (Ancien Testament) ou qui promet un Paradis peuplé de femmes toujours jeunes et sexuellement disponibles pour vous (Croyance Islamique), est quelque chose à laquelle on croit - ou l'on ne croit pas - mais que de toute façon notre intellect conçoit très aisément : Dieu serait en quelque sorte un super-humain éternel aux pouvoirs illimités ; étant le Créateur de toutes choses, son existence vous donne enfin une explication au mystère des mystères : "Pourquoi il y a t-il quelque chose plutôt que rien ?", et une ligne de conduite : "Vu ses pouvoirs - Il faut lui plaire sinon il va nous punir". "De plus il punit pour l'Éternité, je n'ai donc pas le choix".

Les hommes - tout imparfaits qu'ils puissent être - ont la mansuétude de relâcher les criminels après qu'ils aient purgé leurs peines de prison. Pas ce Dieu ! plutôt terrifiant non ? Dur de croire en même temps qu'Il est Amour. Pas étonnant que des esprits désaxés aient cherché à se libérer de cette angoisse en rendant un culte au seul pouvoir important après Lui : celui du Diable! "Si je dois vivre l'Éternité en Enfer, autant que lui et moi soyons copains tout de suite ! - Au moins, je pourrais mieux jouir ici de la vie qui me reste à vivre."

Toute cette culture ne me paraît pas très saine ; à votre avis ?

A partir d'une réponse pas vraiment satisfaisante à l'angoisse de la mort et à des questions qui sont aussi vieilles que votre espèce, j'observe que ces religions laissent l'homme dans le même état d'ignorance primitive : le facteur couple peur/désir.

L'homme dit "religieux" fait en effet un choix finalement très intéressé : il se borne à éviter une punition redoutable qui lui inspire de la peur, celle de l'Enfer, et à rechercher la continuité et l'amélioration de ses plaisirs au sein du Paradis !

Rien de très digne finalement dans tout cela : seulement la peur de la mort ou de l'enfer, et le désir de continuer à jouir.

A l'exception des Saints et des mystiques, il n'y a pas vraiment d'amour de Dieu - et aucun don de soi authentique - dans l'attitude qui est celle de la plupart des hommes croyant en ce concept.

Je respecte toutes les croyances et je ne veux faire souffrir personne, mais je crois que cette réponse, et ces attitudes, sont fondamentalement fausses. Les concepts intellectuels de Jéhovah, Dieu ou Allah sont bien le reflet d'une réalité existante, mais pas vraiment celle que les Églises enseignent.

Le dessin du Courrier International
Vous ne pourrez jamais vous libérer de votre ignorance en suivant les principes des églises qui ont inversé le sens des textes sacrés
 
CITATIONS

athées

« Un Dieu qui aurait pu faire ses enfants bons aussi bien que mauvais, et qui pourtant a préféré les faire mauvais. Qui aurait pu donner le bonheur à chacun d'eux et qui pourtant ne l'a donné à aucun d'entre eux. Qui a réussi à leur faire aimer leur vie et qui pousse l'avarice jusqu'à leur compter les jours. Qui accorde gratuitement à ses anges la béatitude éternelle et qui force ses autres enfants à la gagner. Qui accorde à ses anges une vie sans douleur et qui jette sur ses autres enfants la malédiction des misères les plus cruelles, de toutes les maladies du corps et de l'âme. Qui parle de justice et invente l'Enfer, parle de pitié et invente l'Enfer, parle de règles d'or, de pardon multiplié par soixante-dix fois sept, et invente l'Enfer. Qui parle de morale aux autres et n'en a pas lui-même. Qui condamne le crime et commet tous les crimes. Qui a créé l'homme sans lui demander son avis et tente de faire endosser à l'homme la responsabilité de ses actes au lieu de la placer où elle doit être, sur ses propres épaules, ainsi que l'honneur le commande. Et qui finalement, avec une inconscience vraiment divine, invite ce pauvre esclave trompé à l'adorer ! »

Mark TWAIN, De la religion

 

« L'hypothèse Dieu n'a plus aucune valeur pratique pour l'interprétation et la compréhension de la nature. Elle constitue même souvent un barrage sur la voie d'une interprétation meilleure et plus vraie. Fonctionnellement, Dieu commence à ressembler non pas à un Seigneur, mais au dernier reste de sourire d'une "fable cosmique." »

Julian HUXLEY

 

« Si je trouve le Dieu des chrétiens, je suis perdu : c'est un despote et, comme tel, il est rempli d'idées de vengeance ; sa Bible ne parle jamais que de punitions atroces. Je ne l'ai jamais aimé ; je n'ai même jamais voulu croire qu'on l'aimât sincèrement. »

Henri BEYLE, dit STENDHAL, Le rouge et le noir

 

Pour vous aider, méditez sur le fait que la dualité : Créateur / création n'est qu'une illusion de plus ; illusion provenant elle aussi du faux égo, car dès lors que l'homme s'identifie à l'égo il ne peut concevoir Dieu que sous la forme d'un autre égo.
Pensée primitive s'il en est !
 

 

QU'EST-CE QUE LA TRADITION ?

 

Nous allons donc maintenant, pour essayer de progresser, ensemble, étudier les choses sous l'angle du bon sens, en nous faisant aider par l'enseignement de la Tradition et de la Science contemporaine. Accrochez vos ceintures ! on décolle vers une destination qui vous est moins familière.

D'abord qu'est-ce qu'on entend par Tradition ?

Deux choses assez différentes en fait :

D'une part dans notre sphère culturelle Occidentale l'enseignement secret des religions, que la plupart d'entre-nous ne connaissent que sous un autre aspect : celui décrit au chapitre précédent. Il s'agit de la Cabale et du Talmud pour les Juifs ; de la Gnose pour les Chrétiens ; du Soufisme pour les Musulmans.

D'autre part, les enseignements - souvent considérablement plus anciens - venus d'autres cieux et d'autres peuples. Chaque peuple ancien à ses enseignements transmis oralement ou dans des livres. Les plus faciles d'accès pour l'Occidental sont les écrits, notamment ceux de la Chine, de l'Inde et des Amérindiens. Tout simplement parce que des hommes nous les ont communiqués, les ont traduits et commentés abondamment dans nos langues.

Nota : sur la Gnose je vous recommande "Gnôsis - Etudes et commentaires sur la tradition ésotérique de l'orthodoxie orientale" De Boris Mouravieeff, édité A la Baconnière.

Nota : L'Islam a donné naissance à d'admirables poètes mystiques Soufis, lisez "Le livre du dedans" de Rûmi, Bibliothèque persane Sindbad.

 
POURQUOI NOUS DEVONS CROIRE EN LA VÉRITÉ DE LA TRADITION. 

Fait remarquable ces enseignements différent certes sur des détails, mais ont des convergences extraordinaires :
Qu'il y ait des convergences au sein du judéo-christianisme est évident : la source Biblique est la même. 

Qu'il y ait des convergences entre la Chine et l'Inde, s'explique aisément par les influences réciproque de ces deux grandes civilisations. De même pour les influences probables de l'Asie sur l'Occident. Il est certain qu'Alexandre le Grand a conquis l'Inde et que les Grecs en ont ramenées des idées. Ne dit-on pas aussi - avec de bonnes raisons - que Jésus est allé en Inde et au Tibet ? Que Jésus soit allé ou non en Asie, importe peu : de toute les façons, il aurait pu.

Mais qu'il y ait les mêmes convergences avec les Amérindiens ne peut s'expliquer par un phénomène d'influence, au moins dans les temps historiques. Jusqu'à un passé récent - de 5 siècles au plus, seulement - jamais les Amérindiens n'étaient allés en Asie et jamais les Chinois ou les Hindous n'étaient allés en Amérique. Ce sont les faits. Dans le cas contraire les historiens Chinois ou Hindous très documentés, le mentionneraient, or il ne le font pas.

Penser que ces convergences proviendraient de ce que les paléo-indiens seraient venus d'Asie - exclusivement, selon vos paléontologues - avec ces connaissances, ferait remonter la source commune à au minimum 12.000 ans, ce qui est peu crédible ; car, durant la période glaciaire comment imaginer que les peuples nomades de la toundra Eurasiatique aient eu connaissance des Védas ? si ces mêmes Védas existaient déjà, ce qui est loin d'être certain. Admettre cette hypothèse, reviendrait implicitement à reconnaître l'existence d'une grande civilisation sur le Continent Eurasiatique antérieurement aux dernières glaciations, ce dont nous n'avons pas le moindre embryon de preuves pour l'instant. (Nota : d'autre part, si certains peuples - tels les Crees - se souviennent avoir passé le détroit de Behring, d'autre - tels les Sioux - affirment le contraire ; ils nient cette origine Asiatique et disent avoir toujours été présents en Amérique. Pourquoi ne pas les croire ? l'absence de preuves paléontologiques n'est peut-être que momentané.)

Un exemple remarquable de convergence :  

" D'après la mythologie des Sioux, un bison a été placé, au début du cycle à l'Ouest afin de retenir les eaux qui menacent la terre.
Chaque année ce bison perd un poil, et à chacun des quatre âges cycliques il perd un pied. Quand tous ses poils et ses quatre pieds seront partis, les eaux inonderont de nouveau le monde et le cycle sera arrivé à son terme. - Le même mythe se retrouve sous une forme remarquablement concordante, dans la tradition Hindoue : chaque pied du taureau Dharma - la loi Divine - représente un âge (yuga) du cycle total (mahâ-yuga), et à chaque âge le taureau retire un pied. Au cours de ces quatre âges, la spiritualité s'obscurcit progressivement, jusqu'à ce que le cycle se termine dans un cataclysme ; la spiritualité primordiale est alors restaurée, et un nouveau cycle commence. - Les Peaux-Rouges, comme les Hindous, admettent qu'à notre époque le bison - ou le taureau - est debout sur son dernier pied et il est presque pelé. On retrouve un mythe analogue dans d'autres traditions. "

Commentaire de Joseph Epes Brown dans "Les rites secrets des Indiens Sioux" chez Payot.

Comme nous allons le voir les convergences sont très significatives, et elles le sont au point, qu'il est permis de se demander si toute votre conception de l'Histoire ne serait pas fausse.

Peut être il y a-t-il eu sur terre dans un passé vertigineux une seule civilisation mondiale.  

Pas impossible après tout, nous savons si peu de choses sur ce passé. Nous savons très peu de choses parce qu'il est extrêmement difficile à connaître. 

Comme je ne crois pas aux coïncidences fortuites sur cette Tradition unique, je ne peux que conclure qu'il a bien fallu que les hommes aient accès à une source de connaissance Unique. Découvrir cette source unique est d'une importance capitale pour notre compréhension de ce que nous sommes.

Se demander quelle est cette source, revient à supposer trois choses toutes aussi extraordinaires l'une que l'autre :

Soit, elle vient du fait que l'esprit humain a accès à une source Unique d'information, qui de ce fait ne peut être que de nature spirituelle, appelons la par simple commodité : l'Esprit Divin.

Soit, elle vient d'une lointaine et Unique Civilisation Mondiale.

Soit - si l'on n'accepte aucune de ces deux hypothèses précédentes - cela nous conduit à une troisième hypothèse logique : on doit se dire que les homme saints de différents pays - de différentes époques - sans contacts les uns avec les autres, sont parvenus par une démarche commune aux mêmes conclusions et qu'ils ont illustrées ces conclusions par les mêmes symboles, parce que ces symboles expriment la même réalité. Que donc ce serait parce que cette démarche unique est juste dans ses fondements, qu'elle aurait amené des esprits différents aux même conclusions, et que ces conclusions de ce fait sont donc sont justes.

 

La Science repose sur l'expérimentation.

La connaissance expérimentale est elle-même fondée sur un postulat admis par tous : pour vérifier une hypothèse scientifique des expérimentateurs différents mènent des expériences multiples qui doivent être identiques : elles sont conduites avec les mêmes matériaux, avec les mêmes équipements, et dans les mêmes conditions.

Si ces expériences conduisent aux mêmes conclusions, et que ces conclusions confirment l'hypothèse, celle-ci est considérée comme juste.

C'est - vous l'avez compris - exactement le cas de notre situation : des hommes ne se connaissant pas, ont mené des expériences spirituelles similaires et sont parvenus aux mêmes conclusions parce que la même expérience conduit toujours au même résultat, qui ne peut être que juste.

 

Comme pour l'instant nous n'avons pas le moindre élément qui prouve l'existence d'une Antique Civilisation Mondiale Unique, nous ne pouvons que souscrire aux hypothèses 2 et 3, qui du reste ne sont pas contradictoires, et en tirer la conclusion logique : la Tradition est dans la Vérité.

 

Tout le monde peut adhérer à un Sens de la Vie juste.

La terre est une planète d'une beauté somptueuse et d'une richesse inconcevable, où il pourrait faire bon vivre pour tous. Mais non ! La plupart des hommes ne veulent pas de ce bonheur tranquille : au cœur de cette profusion de vie et de richesses, leur cupidité et leur bêtise qui les ont déjà aliénés - qui sont la cause de tous les désordres aussi - est entrain de plus, de vous amener la pénurie et sans doute à terme la destruction ! Croyez vous que cela soit raisonnable ?

Ces comportements aberrants que j'ai observés tout au long de ma vie, m'ont incités à faire un très grand travail d'études et de recherches spirituelles, de travail sur moi-même aussi. Je vous en offre aujourd'hui le fruit. Mon travail n'a en soi rien d'extraordinaire : il peut être accompli par tous. Mais semble t'il presque plus personne n'a cure d'améliorer sa propre vie !

Pourquoi ? Sans doute parce que nous sommes aujourd'hui égarés par l'influence des énergies négatives que nous avons créées nous-mêmes, et qui nous poussent à nous auto détruire. Prenons-en conscience et faisons resurgir dans nos vies, l'influence des pensées et actions positives.

Pour accomplir cette tâche, le préalable est de porter en vous - dans vos cœurs et dans vos esprits - "un Sens de la Vie" qui soit juste, celui que nous avons déjà exposé.

Ce n'est pas difficile du reste - tout le monde peut y adhérer - même en regardant les choses sous l'angle des différents courants intellectuels de la pensée humaine.

 

Examinons les ensemble :

Pour la pensée matérialiste :

Que la Matière et l'Esprit soient ou non, des Manifestations Éternelles et concomitantes d'une même Essence, ou s'engendrent l'un l'autre. Que l'Esprit et donc la conscience, soient nés de la Matière ou bien que la Matière soit née de l'Esprit, où est le problème ? Dans tous les cas il s'agit de Mystères admirables.

Qu'après la mort nous renaissions ou que nous disparaissions à jamais, où est le problème ? Dans le premier cas la vie continue, dans le second nous ne pourrions souffrir, puisque nous n'existerions plus ! On ne saurait craindre un état de non-existence.

Que Dieu existe ou que Dieu n'existe pas, où est le problème ? Dans les deux cas nous, nous sommes sûrs d'exister, au moins pour un temps ! La logique veut que nous utilisions ce temps au mieux, en éloignant de nos existences toutes les causes de souffrances inutiles.

Que les animaux et les plantes aient une âme ou non, où est le problème ? Dans les deux cas nous dépendons d'eux, et de l'équilibre écologique avec eux, pour notre subsistance et notre survie. Dans les deux cas, nous nous devons de les respecter, et de gérer ces ressources vivantes avec sagesse, sans quoi nous scions la branche sur laquelle l'humanité repose.

 

Pour le Bouddhisme :

Pour le Bouddhisme, Dieu, l'âme et la matière n'existent pas. Ce sont des projections du mental humain, créées par nous-mêmes. L'Univers serait en quelque sorte, produit par notre propre désir d'existence. Projections mentales pour projections mentales, autant que celles-ci nous évitent la souffrance, et nous rendent heureux ! Du reste le Bouddhisme enseigne de grandes vérités auxquelles je crois, et ne diffère pour ce qui est du comportement humain qu'il préconise, que très partiellement de la Tradition.

 

Pour le Judaïsme - le Christianisme - l'Islam :

Quelle que soit votre Foi, elle n'est pas incompatible avec la Tradition. Vous pouvez tout en étant Juif, Chrétien ou Musulman y adhérer totalement car il n'y a aucune opposition possible. La Tradition est en quelque sorte un développement, un accomplissement réalisé, de vos propres croyances.
  

Pourquoi ne raisonnez vous pas ainsi ?

Tandis que la Vérité intrinsèque de la Tradition se trouve confirmée aujourd'hui: par mes expériences vécues, par la loi d'expérimentation spirituelle que j'ai évoquée auparavant, et par les découvertes de la pensée scientifique contemporaine. De plus, contrairement aux Églises, la Tradition n'a aucun caractère figé, dogmatique ou secret. Elle est au contraire dynamique comme une science : comme la Science Spirituelle, qu'elle est effectivement.

Vous ne pouvez pas - par définition - prétendre comprendre le Monde, si par un postulat sans aucune base logique, vous refusez d'intégrer dans le champ de vos questions - et donc dans vos expériences - tout ce qui touche à son Essence, et donc à la vôtre !
Or c'est précisément ce que la plupart d'entre vous, faites !
Vouloir comprendre les origines de la Matière, de la Vie et de la Conscience, sans recourir à la Science et à l'expérimentation Spirituelle, est un non-sens absolu ! Une attitude anti-scientifique et dogmatique.

Comme dans les sciences physiques, vous devriez - ne serait-ce que comme simple postulat de départ - adopter l'hypothèse que la Tradition dit vrai, et mettre ses idées à l'épreuve des faits.

Certains scientifiques actuels le pensent, mais ils sont montrés d'un doigt accusateur par leurs confrères matérialistes.

Que Dieu puisse exister - quelle que soit la définition que l'on donne à ce terme - est à leurs yeux, une impossibilité. Pourquoi ? Peuvent-ils démontrer qu'Il n'existe pas ? Non, n'est-ce pas ? alors qu'ils se taisent ! Leur attitude est en effet, moralement malhonnête.

En quoi au minimum pouvons-nous tous être sûrs de croire, et quelles sont les conséquences pratiques qui en découlent ?

 

01 Nous allons vivre avec ce corps jusqu'à sa disparition : nous vivons à l'intérieur de celui-ci et nos sensations de plaisir ou de souffrance dépendent de lui. Donc il vaut mieux qu'il reste dans le meilleur état possible : l'autodétruire soi-même, est stupide sans aucun doute possible. Jouissons de la vie avec un sage épicurisme, et sans excès.

02 La mort n'existe pas : donc, il n'y a aucune raison de "se biler" à ce sujet.

 03 Nous changeons constamment de corps : donc, prendre soin de notre corps actuel de façon obsessionnelle exagérée - en se privant de tout, ou en se faisant souffrir soi-même - est purement stupide aussi..

 04 Nous sommes une Conscience Vivante Immortelle : la Conscience étant de nature spirituelle, ne peut être tuée, brûlée coupée, étranglée, divisée, noyée, aucun mal ne peut lui être infligé. Donc arrêtons de paniquer sur tout, et sur rien.

 05 Le Monde est de nature spirituelle : donc, nous devons revoir nos conceptions à ce sujet, et cesser de vouloir le "manipuler" ou le diriger à notre guise.

 06 Nous sommes une partie du monde : donc nous devons le respecter, car ne pas le faire serait nuire à nous-mêmes.

 07 Tout est vivant : donc, nous devons tout respecter, et ne pas faire souffrir inutilement.

 08 Tout est interdépendant : donc, soyons extrêmement prudents avant de jouer aux "apprentis-sorciers". Il est si difficile de comprendre ces lois d'interdépendance, et si facile d'obtenir un résultat catastrophique !

 09 La formidable puissance des énergies matérielles rend tous nos plans vains : donc, cessons de nous prendre pour les "Rois de la Création", et de croire que nous pouvons violer impunément des Lois qui nous dépassent. Aucun objectif ne mérite que l'on s'agite sans cesse.

 10 La souffrance provient de nos actes intéressés : donc détachons nous d'eux autant que possible.

 11 Les actes intéressés proviennent du désir et de la crainte : donc apprenons à ne plus avoir peur, et laissons la Vie nous diriger, plutôt que de vouloir la diriger nous-mêmes.

 12 La jouissance obtenue par les actes intéressés est forcément temporaire : donc elle ne vaut pas la peine de trimer comme des forçats pour l'obtenir.

 13 Rien de vraiment mal ne peut nous arriver, sauf le mal que nous nous faisons nous-mêmes, par action envers nous mêmes, ou envers les autres : donc, cessons d'être anxieux, et tachons de nous faire le moins de mal possible.

 14 Notre évolution spirituelle est chose naturelle : donc, ce n'est pas une très bonne chose que de vouloir la "forcer". N'oublions pas que la Force originelle de la Nature répare d'elle-même les fautes commises, il suffit de ne plus y faire obstacle par nos désirs et nos craintes personnels.

 

Même dans vos efforts pour évoluer vers les Consciences supérieures, restez "cool". Je ne vois pas un seul esprit raisonnable qui puisse contester ces réalités. Il ne nous reste donc qu'une seule chose à faire : appliquer concrètement ces idées au quotidien. Vu que nous vivons actuellement sur "la planète de singes", cela promet d'être ardu !

 Les Sioux criaient dans leur assaut:

" Ôtes toi du chemin du guerrier sacré ! "

 Tel doit être votre cri de guerre face aux hommes/singes qui vont tenter de vous barrer le chemin du bonheur ; de vous empêcher de suivre la bonne voie rouge du Ciel, qui est pour les Sioux, l'axe qui relie le Nord / symbole de Pureté, au Sud / symbole de Vie. Agir dans ce sens ne s'avérera pas facile, ni au plan individuel, ni au plan collectif.

 
Pour que revivent les enfants de la terre !

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© Textes - Ampewi Nunpa

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Updated september 13, 2005