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Le Projet Khao Phra Thaew

Seconde partie

English version

" Faire revivre Khao Phra Thaew "

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Le regard juste qui est le fruit d'une expérience directe.

Une opportunité de vous positionner comme un protecteur de la Nature efficace

Seconde partie

Chapitre 1: Découvrez l'âme de la forêt tropicale intacte.

Vous êtes ici Chapitre 2: La spécificité du Patrimoine naturel en Asie du Sud-Est. Notre projet.

Chapitre 3: Une opportunité de vous positionner comme un protecteur de la Nature efficace.

La spécificité du Patrimoine naturel en Asie du Sud-Est

Chapitre 2

Photographier au téléobjectif des éléphants sauvages depuis le confort d'un minibus dans les plaines du Kenya ou bien de Tanzanie, est une expérience agréable mais presque banale, tandis que découvrir à pied des éléphants presque invisibles dans l'inextricable forêt tropicale, et ce pour la première fois de sa vie, procure croyez-moi, une émotion d'une nature bien différente !

C'est ceci, et bien d'autres émotions naturelles, que nous souhaitons faire revivre à Khao Phra Thaew, pour aider les humains et particulièrement la jeunesse thaï, et du monde entier, à prendre conscience - sous la conduite d'experts éclairés - de tout ce qui unit notre existence à cette forêt en particulier, et de là à la Nature dans son ensemble, car l'humain doit d'urgence arrêter son massacre.

 

 

I Nécessité de la conservation mondiale du patrimoine naturel.

" Toutes choses se tiennent comme le sang qui unit une même famille. Toutes choses se tiennent. Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre. Ce n'est pas l'homme qui a tissé la trame de la vie: il en est seulement un fil. Tout ce qu'il fait à la trame, il le fait à lui même."

Déjà en 1854, le chef Amérindien Seattle par cette déclaration mettait en garde les Européens, qui avaient pris possession de l"Amérique, contre les dangers graves que leur irrespect de la nature allaient engendrer pour l'humanité. Cette déclaration, faite il y a 148 ans, était véritablement visionnaire car la civilisation industrielle apporte désormais des changements si importants au milieu naturel, qu'elle menace l'existence même de la Biosphère (ensemble interactif des êtres vivants : des micro-organismes à l'homme) et la qualité vitale de l'atmosphère. L'homme n'est qu'une partie d'un tout : il appartient à la terre - son destin y est lié - et il ne peut exister sans elle.

Inverser le processus de destruction de la nature, nous conduisant droit à l'extinction de masse qui a commencée, est encore possible, si tous nos efforts visent à cela en priorité. Cette priorité doit être absolue, parce que sauvez la nature c'est sauver l'humain tout simplement, et ceci doit être accompli dans la décennie qui vient: ensuite cela sera trop tard.

 

II Spécificité de la flore et de la faune de l'Asie du sud-est.

Panthères nébuleuses

Avant la seconde guerre mondiale, l'Asie du Sud Est était réputée pour la qualité, le nombre et la diversité des espèces animales et végétales qui y prospéraient.

De nombreux aristocrates, ou grands bourgeois, Européens tel qu'Omer Sarraut ou mon ami François Edmond-Blanc venaient y chasser des espèces prestigieuses comme le tigre ou le léopard nébuleux, ou rares comme les éléphants sauvages, le rhinocéros asiatique, ou les grands bovidés sauvages : le gaur, le kouprey, le banteng, le takin et le buffle d'eau sauvage.

Gaur adulte: une tonne de muscles et plus de deux mètres au garrot.

 

En effet, l'Asie du sud-est a le privilège de receler une faune unique au monde, la plus rare de la planète.

Citons en quelques exemples

Cette région est très riche en de nombreuses espèces de cerfs, et possède aussi de grands sangliers, mais s'y trouvent aussi :

de nombreuses espèces de petits félins et civettes, comme les civettes à bandes et tangalunga,

les cerfs; axis (photo), sambar, chevrotains, muntjac, hydropotes, etc.,

les bovidés, outre ceux déjà cités : le sérow, le tamarau,

les animaux planeurs comme: le dragon volant (draco volans), la grenouille volante (Rhacophore), l'écureuil volant (Petaurista pétaurista), le Galéopithèque (Cynocéphalus volans) le gecko volant,

de nombreuses espèces d'écureuils,

de nombreuses espèces de chauves-souris,

les souris arboricoles,

les toupayes, musaraignes arboricoles,

l'orang-outang, la grande famille des gibbons (4 espèces au moins), les macaques à longue queue, le siamang, le semnopithèque, le nasique,

"Chani", le gibbon en thaï.

les lémuriens comme le nyctèbe, le tarsier et le loris,

l'ours à collier, l'ours des cocotiers, l'ours lippu,

le tapir,

le linsang et le biturong,

Linsang

les sangliers peu communs comme le sanglier à crinière (Sus scrofa cristatus) ou le sanglier à moustaches (Sus barbatus),

de nombreuses espèces d'oiseaux, dont les faisans (plus de 10 espèces rares), les paons, et les bankivas ancêtres des poulets domestiques, les perroquets, les rapaces (nombreuses espèces diurnes et nocturnes) et balbuzards, les oiseaux pêcheurs: cormorans, anbinguas, cormorans, tantales,

Coq Bankiva, l'ancêtre du poulet de ferme.

la faune aquatique et riveraine,

les crocodiliens,

 

les serpents (de nombreuses espèces) et varans,

la faune unique de la mangrove dont le périophthalme ou poisson terrestre,

périophthalme

les loutres,

etc., …

Ceci n'est qu'un bref aperçu sur la diversité de la faune.

Quand à la flore sa richesse est telle, particulièrement en forêt ombrophile, qu'il serait vain de la décrire, nous n'avons pu qu'esquisser ce qu'elle est dans la page consacrée au territoire de Kha Phra Thaew.

 

En un mot l'Asie du sud-est était, et peut redevenir le sanctuaire
des espèces les plus rares de notre planète.

 

 

III La pyramide écologique originelle de la forêt tropicale asiatique.

Lorsque je suis arrivé sur l'île de Phuket en 1995, il m'a été dit que le dernier tigre venait d'être tué par des braconniers douze ans auparavant, donc en 1983.

A l'origine - je parle d'un passé déjà lointain - comme toutes les forêts humides de la zone tropicale, la forêt de Phuket devait abriter, notamment, à peu près tous les animaux qui sont sur cette illustration, mais toutes les espèces n'y sont pas mentionnées comme le sanglier commun (sus scrofa), ou le coq sauvage Bankiva qui sont toujours présents ; ainsi que des milliers d'autres si l'on pense aux reptiles, batraciens et aux insectes...

Aujourd'hui, si les petites espèces sont presque intactes la majorité des grandes ont disparues. J'ai écrit leur nom en rouge, et les noms de celles qui n'ont sans doute jamais vécues sur l'île en blanc, les autres sont probablement encore présentes.

Super prédateurs:
1 Loup 2 Tigre 3 Panthère.

Prédateurs:

4 Linsang 5 Civette palmiste de Owston 6 Ours malais ou des cocotiers

7 Ours jongleur 8 Binturong 9 Panthère nébuleuse

10 Faucon coucou 11 / 12 Éperviers 13 Aigle 14 Spizaète

Phytophages :

15 Rhinocéros de Sumatra 16 Rhinocéros unicorne 17 Éléphant d'Asie

18 Gaur 19 Sérow 20 Axis 21 Cerf Sambar 22 Sanglier à moustaches

23 Souris d'arbres de Malaisie 24 Rat des bambous 25 Écureuil volant

26 Orang Outang 27 Gibbon 28 Langur 29 Faisan 30 Paon 31 Rousette

 
IV Nécessité de l'aide à la protection des richesses naturelles Thaïs.
 
Cette nécessité d'une aide à la nature est particulièrement évidente et utile en Thaïlande car elle est le dernier refuge de la faune et de la flore la plus rare d'Asie, car à elle seule, elle recèle 10 % des espèces de la faune de notre planète et 25 000 espèces de plantes. De plus une aide à un sanctuaire sera facile à mettre en place en raison de la sécurité qui règne dans ce pays.

 

L'Express 4/5/2000: "on dénombre quelque 25 000 espèces de plantes en Thaïlande. Bien que le principe du Silatham oblige les disciples de Bouddha à maintenir les équilibres naturels, il fallut un suicide pour que la Thaïlande se décide à protéger réellement son patrimoine naturel.

Le 1er Septembre 1900, Seub Nakhasathien, fonctionnaire du Royal Forest Department, mettait fin à ses jours, dégoûté par les inondations déclenchées par de nouveaux barrages, contre lesquels il avait mobilisé les foules depuis dix ans.

Le Roi, ému et choqué, prit en charge les funérailles et accéléra la création de Zones Protégées.

A l'heure actuelle, presque 13 % du Pays est maintenant sauvegardés: 77 parcs nationaux, 36 réserves naturelles et 40 zones interdites à la chasse abritent une faune et une flore inconnue en Occident."

Près de 10 % des espèces animales vivent en Thaïlande,

dont 280 espèces de mammifères (ce pays est le royaume des chauves-souris et des bovidés sauvages),

925 espèces d'oiseaux (il n'y en a que 600 en Europe).

Au total, 140 espèces d'animaux sont endémiques : elles ne vivent que dans ce pays, et nulle part ailleurs.

Pour les plantes, les botanistes sont arrivés au chiffre hallucinant de 25 000 espèces, sans compter les algues et les fougères. Les plus belles orchidées sont au nombre de 1300, menacées en permanence par des collectionneurs. F.D."

Mais, comme partout, le rapide développement démographique et économique du royaume de Thaïlande, fait positif en soi, a eu récemment pour conséquences une surexploitation rapide et exagérée des ressources naturelles, dont certaines sont gravement menacées, tel que le bois de teck ou les populations d'animaux sauvages, victimes d'un surbraconnage commercial, allant au delà des besoins alimentaires.

Toutefois grâce à la vigilance des autorités thaïs à commencer par celle du Roi, la faune y reste abondante en de nombreux refuges.

C'est aussi un paradis pour les serpents rares.

 

Et de bien d'autres espèces,

comme ce pangolin, qui est un mammifère contrairement à ce que ses écailles donnent à penser.

 

Ou enfin ce Muntjac.

 

Les atouts naturels de la Thaïlande:

Contrairement aux pays voisins, la Thaïlande n'a pas souffert des énormes dommages causés à l'environnement naturel par la guerre. De plus les phénomènes de développement économique et démographique sont encore trop récents pour avoir endommagé le patrimoine naturel de façon irréversible. Ceci, associé à des mesures de conservation récentes, fait que la Thaïlande dispose encore d'un patrimoine naturel important, ainsi que la présence de grands espaces non encore affectés par l'activité humaine le prouve.

 

IV Définition du projet et de ses 3 objectifs:

 

L'ambition du projet est, tout simplement, de créer sur le plus vaste espace effectivement disponible, une réserve (qui devra être clôturée et non divisée intérieurement, pour la protection des animaux et des hommes) parfaitement gérée, accessible au public, et donc équipée pour cela, qui sauvegarde cette faune d'Asie du sud-est ainsi que cette flore, rares et belles.

Les éléments de cette faune et de cette flore manquant à l'état naturel sur le territoire attribué étant l'objet de réintroductions ou de replantations, en conservant l'équilibre écologique nécessaire entre la flore et les animaux phytophages.

Ces animaux devant se suffire à eux-mêmes, s'alimenter et se reproduire de façon naturelle, sans intervention humaine autre qu'une bonne gestion du cheptel (comptages de celui-ci, élimination éventuelle des animaux malades, équilibre entre les espèces, équilibre entre les sexes, etc., ) et une surveillance de son impact sur la flore.

Il ne s'agit pas d'un zoo, mais d'un parc où les conditions de vie doivent être naturelles.

Le financement initial du projet ne peut, vu sa dimension, qu'être assuré par les collectivités Thaï, mais elle doit l'être aussi - et surtout - par des compagnies sponsors, de toutes les nationalités, car la conservation de la nature est un service mondial.

Par contre les recettes annuelles de fréquentation touristique, Thaïs et étrangères, doivent suffirent largement à assurer l'autonomie financière du projet dont le fonctionnement n'aura pas, de ce fait, a être pris en charge par l'argent public Thaï.

 

L'impact de cette réalisation, si elle est convenablement médiatisée, sera considérable sur l'opinion mondiale, qui est extrêmement sensibilisée sur la conservation de la nature.

Le projet aura donc trois aspects bénéfiques:

1. La conservation du patrimoine naturel Thaï.

2. Des bénéfices moraux sur "l'image de marque" de la Thaïlande.

3. Un accroissement de la fréquentation touristique du Royaume.

Le projet a deux objectifs qu'il faudra concilier:

La sauvegarde de la faune et de la flore, ce qui implique: la plus vaste surface possible, un relief permettant la pose d'une clôture, des ressources permanentes en eau courante, un couvert végétal nourricier, ne pas être divisé par une route publique, ne pas avoir d'habitations humaines. La surface minimum, pour être techniquement crédible, doit être de 12000 rais (2000 hectares) et plus serait naturellement mieux: les réserves Africaines atteignent 1 million d'hectares (6 millions de rais).

La fréquentation touristique la plus élevée possible, ce qui implique: que le territoire soit ouvert par endroits, (prairies) pour que la vision des animaux sauvages soit rendue possible, que la localisation soit la plus proche de l'aéroport International de Phuket, première destination touristique du Royaume, qu'elle permette l'accès en bus ou en voitures particulières, que le trajet n'excède pas 3 heures depuis Phuket.

Khao Phra Thaew serait évidemment l'idéal.

Le choix définitif sera forcément un compromis entre ces deux exigences.

La vision d'animaux sauvages en forêt tropicale ne pouvant être totalement garantie la visite pourrait commencer à pied par celle d'une volière géante d'au moins 60 rais (10 hectares) clôturée à 30 mètres de haut, ou plus, par des filets verticaux discrets (mais sans plafond) pour y contempler l'extraordinaire variété des oiseaux , à commencer par les phasianidés qui vivent essentiellement au sol, et qui s'ils ont eau et nourriture ne quitteront jamais cet enclos.

Pour se poursuivre ensuite à pied pour les plus courageux, voire en en véhicules tout terrain silencieux, pour les plus âgés ou les plus paresseux, selon des zones définies à l'avance...

 

mais l'idéal restera toujours selon moi, à dos d'éléphant.

 

Nul doute que beaucoup des touristes qui viennent chaque année à Phuket, viendraient passer un jour ou deux à Khéo Phra Teaw dans des lodges confortables.

Si 5 % seulement d'entre eux étaient intéressés cela ferait 150 000 personnes -o)

 

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© Auteur: Ampewi Nunpa

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Updated september 13, 2005